Remembering Christophe

Je connaissais Christophe depuis presque 10 ans. On se rencontrait régulièrement dans le cadre de Résif et lors de mes visites à l’IRSN, où on échangeait sur la sismicité métropolitaine et antillaise.
Discret durant les réunions de travail –jamais un mot de trop–, c’est quand on échangeait directement avec lui qu’il révélait son caractère jovial et positif.
Nous venions tout juste de démarrer une collaboration scientifique… sa disparition me laisse avec un vide profond.
Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.

Christophe,
je t'ai connu sous ton surnom, Max, il y a maintenant plus de 25 ans. Avec le temps j'ai pris l'habitude de jongler entre les deux prénoms (un pour les vieux copains et un pour le travail). Tu avais les cheveux très longs mais toujours le même petit bouc. Nous avons avancé ensemble, toi un peu plus en avant du fait de ton grand âge ! Maîtrise, DEA, thèse dans le même couloir, nos pauses café et les déjeuners au RU (peut-être le pire de France), sans parler des parties de flipper aux "Sciences".
Sans vraiment travailler sur les mêmes sujets nous n'étions jamais loin. La sismologie est un petit monde, et, avec le temps, les mariages, les enfants, nous avions appris à vivre ensemble parfois dans l'intimité de l'amitié et parfois dans le travail. Tu avais le goût de faire toujours les choses le mieux possible, tu savais écouter et prendre les bonnes décisions.
Tu avais un courage énorme pour ton cercle privé comme professionnel. Tu savais toujours faire passer les autres devant et prendre des risques pour eux.
Aujourd'hui il nous reste les larmes, des tonnes de bons souvenirs et nos plus affectueuses pensées pour Augustin, Zoé et Coco. Ce message est au nom également de tous les amis de l'AESTP7 qui ne passeront pas forcément par ce site pour y déposer quelques lignes.
Tu nous manques.
Éric

J'ai appris la terrible nouvelle concernant Christophe.
Je l'ai co-encadré avec Alfred Hirn pendant son doctorat et ses stages de recherche de M1 et M2 à l'IPGP de 1995 à 2000, et je suis sous le choc.

Que de souvenirs, au laboratoire où je l'ai formé, sur le terrain en Sicile et en Grèce et nous travaillions en binômes, ou à travailler sur nos présentations à des conférences internationales...
Christophe était d'un calme réconfortant, celui qui apaise en période de stress ou de fatigue, toujours optimiste et d'une grande pugnacité.
Il ne s'est jamais laissé découragé par l'ampleur de la tâche.

Nous nous étions perdus de vue, il m'avait informée de son passage par Montpellier, et du bonheur d'être devenu père.
Et puis je l'ai revu avec plaisir il y a deux ans et demi lors d'une réunion à Paris sur la révision de l'aléa sismique aux Antilles, et j'ai éprouvé une très grande satisfaction d'apprendre qu'il dirigeait maintenant une équipe de recherche à l'IRSN.
J'ai été extrêmement fière de le voir aussi épanouis dans ses fonctions et de son assurance dans la prise de parole, toujours avec ce calme rassérénant.

J'espérais le revoir bientôt, toujours dans le cadre de ce groupe de travail sur les Antilles. Il va nous manquer terriblement.
J'aurais tant voulu lui parler de mes projets en Grèce !... c'est dans le cadre de l'encadrement de sa thèse que j'ai fait mes premiers pas en recherche sur ce chantier.

Nous sommes plusieurs à Géoazur à l'avoir bien connu, Audrey Galve, Philippe Charvis...

Toutes mes pensées vont à ses proches.