Simulation bidimensionelle et bipériodique d'une suspension de 200
particules solides dans un fluide, calculée avec un maillage non
structuré d'environ 30 000 points. Re = St = 0.01 ; f = 25%.
La gravité est orientée vers le bas, les particules plus denses que
le fluide sédimentent. Leur mouvement moyen est par conséquent
dirigé de haut en bas.
On étudie le champ de vitesse fluide prolongé au niveau des
particules par interpolation, sur une grille cartésienne de 128
× 128 points.
A gauche, norme du champ de vitesse par une échelle
linéaire de niveaux de gris. Le blanc représente le maximum.
A droite, norme de la composante verticale du champ de vitesse avec
une échelle logarithmique de niveaux de gris. Le noir représente
une vitesse verticale nulle.
Le premier film permet d'observer les structures turbulentes du
fluide en présence d'interactions hydrodynamiques non locales en
présence de particules.
Les centres des particules, représentés par des points blancs,
permettent d'apprécier les hétérogénéités de densité de
particules dans l'écoulement. Parmi les structures les plus lisibles,
on observe, à ces régimes, l'existence de courants ascendants et
descendants dont la géométrie transitoire peut présenter
des instabilités intermittantes.
Le second film illustre la géométrie de ces courants ascendants et
descendants par l'étude de leurs frontières.
Le mouvement des centres des particules (points noirs) permet de
retrouver ici le sens des mouvements fluides. En marquant les zones de
vitesse verticale nulle, séparant courants ascendants et descendants,
on observe l'organisation du système en une structure de double
cheminées, ainsi que son instabilité intermittante.
En remarquant que les particules ont un mouvement moyen descendant,
et que les surfaces des zones ascendantes et descendantes sont
égales, on en déduit que les courants descendants sont plus
concentrés en particules que les courants ascendants.