Post-Doc: Interférométrie SARInstitut de Physique du Globe de Paris - Département de Sismologie |
L'application de l'interférométrie SAR à la surveillance volcanique nécessite encore une étude de validation des signaux mesurés, notamment par l'analyse des artefacts météorologiques sur les sites à forte topographie. Grâce à une base de données de plus de 220 interférogrammes sur le volcan Etna (1992 à 1998), une modélisation conjointe de la source de déformations et des effets atmosphériques a pu être menée à terme, par le développement de techniques avancées de filtrage des images et de processus d'inversion non-linéaires combinés. Ce calcul a montré que la plupart des franges observées étaient préférentiellement dues au délai de phase engendré par une troposphère stratifiée, plutôt qu'à la déformation induite par une source magmatique, ce qui modifie considérablement les interprétations précédentes sur l'Etna. La conclusion pratique de cette étude est la précaution d'utilisation de cette technique à des fins de prévision des risques.
Ce travail a été soutenu par le projet européen MADVIEWS et le projet national "Interférométrie Radar sur les Volcans". J'ai suivi tout d'abord une formation organisée par le GDR InSAR du CNES.