Venus-Earth Atmospheric Monitoring for Seismology
Début : 01/06/2021 - Fin : 31/08/2025
Coordinateur(s) : Philippe Lognonné, Pierre Simoneau
Établissement(s) porteur(s) :
Institut de physique du globe de Paris
Établissement(s) partenaire(s) :
ONERA
Equipe(s) liée(s) :
Planétologie et sciences spatiales
Thème(s) lié(s) :
Intérieurs de la Terre et des planètes, Système Terre
Au début du 21e siècle, l’océan terrestre reste un territoire où le déploiement d’un réseau sismique dense est extrêmement difficile, en raison de la complexité et du coût du déploiement de capteurs à large bande au fond des océans. Mais en même temps, le développement de réseaux terrestres très denses, comme USArray avec des milliers de stations en Amérique du Nord ou RESIF avec quelques centaines de stations sur le territoire français, fournit des données sismiques incroyablement denses pour de nouvelles découvertes sismiques sur les continents de la Terre (par exemple http://www.usarray.org/science).
En planétologie, des missions comme InSight pour Mars et les futures missions lunaires de la Chine et des États-Unis pour la Lune, nous fourniront des stations sismiques pour la décennie à venir. Mais en même temps, Vénus, avec son environnement infernal et sa température de surface > 450°C, est une cible impossible, même pour une seule station sismique.
Le premier objectif de ce projet, financé par le programme interne de l’IPGP et le CNES et réalisé en collaboration avec l’ONERA, est de démontrer, à l’aide d’une démonstration de faisabilité basée sur l’imagerie de l’airglow, qu’il est possible de détecter des signaux d’ondes sismiques dans l’ionosphère de la Terre, à partir d’une ou plusieurs caméras terrestres, sur plusieurs 10 000 points au-dessus de l’océan, et qu’une mission orbitale visant à détecter des signaux d’ondes sismiques dans l’ionosphère de Vénus sur plusieurs 10 000 points de Vénus est également possible.
En complément de cet objectif, il sera possible de réaliser une tomographie à très haute résolution des ondes de surface de l’île de la Réunion puis éventuellement, dans un second temps, de l’arc du Japon grâce à une collaboration en cours avec l’ERI