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L’IPGP partenaire de trois projets Equipex+ retenus par le PIA3

Les projets MARMOR, GAIA Data et TERRA FORMA, impliquant plusieurs équipes de l’institut, ont été classés A et A+ lors du dernier appel à manifestation d’intérêt Équipements structurants pour la recherche du PIA3 ou ESR/EquipEx+.

L’IPGP partenaire de trois projets Equipex+ retenus par le PIA3

Date de publication : 08/01/2021

Observatoires, Recherche, Vie de l’Institut

Plus de 130 projets avaient été présentés en réponse à cet appel à manifestation d’intérêt lancé par l’État. Le jury international a sélectionné 50 dossiers (32 projets notés A et 18 projets notés A+) qui se répartiront une enveloppe globale de 422 M€. L’IPGP est un partenaire majeur de 3 de ces projets.

  • Le projet MARMOR (pour Marine Advanced geophysical Research equipment and Mayotte multidisciplinary Observatory for research and Response) vise à développer un équipement géophysique de recherche marine avancée et observatoire multidisciplinaire pour la recherche et la surveillance à Mayotte.

    Ce projet, porté par l’Ifremer, avec de nombreux partenaires universitaires et de recherche français, dont l’IPGP, devrait fournir à la communauté scientifique française de nouveaux équipements mobiles et câblés nécessaire à l’étude des déformations terrestres, de la sismicité, des tsunamis, du volcanisme et de questions environnementales clés dans les zones océaniques et côtières, en étendant les capacités d’observation terrestre au domaine marin. Le projet prévoit également la construction d’un observatoire multidisciplinaire des fonds marins et de la colonne d’eau pour surveiller la crise sismo-volcanique sous-marine en cours, qui a débuté en mai 2018 au large de Mayotte.

    Le projet Marmor, dont le financement demandé via le PIA3 s’élève à 19,9 millions d’euros, est coordoné à l’IPGP par Arnaud Lemarchand et implique les équipes des observatoires volcanologiques et sismologiques, de géosciences marines, de sismologie, des systèmes volcaniques, de tectonique et mécanique de la lithosphère, de géomicrobiologie et du centre de données de l’IPGP.

 

  • Le projet GAIA Data, porté par le CNRS, présente une infrastructure distribuée de données et services pour l’observation, la modélisation et la compréhension du système Terre, de la biodiversité et de l’environnement.

    GAIA Data a pour objectif de développer et mettre en œuvre une plate-forme intégrée de données et de services distribuées sur l’ensemble du cycle de la donnée (observation, modélisation), de son acquisition jusqu’à ses multi-usages (qualification/validation, stockage, traitements/extraction de connaissances, produits, services, …) Ce projet  porté par trois infrastructures de recherches (Data Terra qui assure la coordination, CLIMERI-France et PNDB) développera des services accessibles, via des portails permettant des recherches et traitements inter et transdisciplinaires à partir de données multi-source acquises par satellites, navires, avions, drones, submersibles, ballons, dispositifs in situ, inventaires, observatoires et expérimentation, ainsi que, sur des données issues de simulations de référence pour les communautés scientifiques du domaine système Terre et environnement, les acteurs publics et socioéconomiques.

    Le projet GAIA Data, dont le financement demandé via le PIA3 s’élève à 19,6 millions d’euros, est coordonné à l’IPGP par Claudio Satriano et implique les équipes du centre de données de l’IPGP, de S-CAPAD et de ForM@Ter.
    > pour en savoir plus : https://www.data-terra.org/pia-3/

 

  • Le projet TERRA FORMA, également porté par le CNRS, vise à concevoir et tester des observatoires in-situ des territoires, apportant une nouvelle vision multi-messagers, couplant les points de vue des capteurs sur les dynamiques humaine, biotique et abiotique.

    L’Anthropocène, nouvelle période géologique dans laquelle les actions humaines modifient l’habitabilité de la Terre pour toutes les formes de vie, pose de nouveaux défis scientifiques que des approches fragmentées ne peuvent résoudre, en raison des interactions complexes entre les humains, les vivants et les non-vivants. Le développement d’une approche holistique à une échelle pertinente pour une recherche et une action territorialisées passe par le développement de capteurs nouveaux et intelligents. C’est l’objet de Terra Forma que de développer des capteurs de l’eau, de sols, de l’air, des humains et des vivants pour « terra former » les territoires de l’Anthropocène. Terra Forma répond aussi bien à des questions scientifiques fondamentales qu’à des demandes des porteurs d’enjeux des territoires concernant le capital sol, les ressources en eau, la biodiversité et l’intégrité des paysages.

    Le projet TERRA FORMA dont le financement demandé via le PIA3 s’élève à 11 millions d’euros, s’inscrit dans la continuité du projet d’équipex CRITEX. Il est coordonné à l’IPGP par Jérôme Gaillardet et implique l’infrastructure OZCAR, l’équipe de géomicrobiologie et l’entreprise Extralab créée par un ancien docteur de l’IPGP.
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