Exemples d’utilisation des isotopes cosmogéniques en conditions extrêmes
15/05/2013
IPGP - Îlot Cuvier
13:30
Séminaires Géochimie
Salle 310
Eric Gayer
IPGP
Mesurer les concentrations en isotopes cosmogéniques d'un échantillon rocheux permet de calculer son temps d'exposition au rayonnement cosmique. Cette méthode peut donc être utilisée pour estimer le temps qu'un objet a passé à la surface de notre planète et/ou le taux d'érosion qui a amené cet objet à la surface.
Une des conditions d'utilisation réside dans l'histoire simple d'exposition de l'objet que l'on cherche à dater. Pourtant, en théorie il est possible de déceler et de quantifier la pré-exposition d'objet et donc de pousser l'utilisation des isotopes cosmogéniques pour dater des dépôts alluviaux ou pour chercher à contraindre les paramètres des équations de l'érosion.
Deux exemples seront présentés, un sur la datation de terrasses alluviales en Chine pour estimer les variations de flux de sédiment dans le Tien Shan. Un autre sur la comparaison entre les taux d'érosion cosmogéniques, les taux d'érosion issus de la géochimie des rivières, et des taux d'érosions issus de la reconstruction du Piton des Neiges sur l'ile de la Réunion.