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L’Anomalie d’Inclinaison Tertiaire est-elle liée au Découplage Europe/Sibérie depuis le Crétacé ? Apports du Paléomagnétisme et de la Géochronologie de Basaltes de Mongolie

11/07/2006

IPGP - Campus Jussieu

14:30

Soutenances de thèses

Salle Bleue

Fatim HANKARD

Jury: Vincent COURTILLOT .................. Président Yan CHEN ............................ Rapporteur Philippe Hervé LELOUP ............ Rapporteur Randy ENKIN ......................... Examinateur Xixi ZHAO ........................... Examinateur Jean-Pascal COGNE ................... Directeur de thèse Résumé: Une série d'études paléomagnétiques et géochronologiques de 160 sites (~1120 échantillons) de formations effusives Mésozoïques et Cénozoëques des blocs Amur (Mongolie) et Sibérie a permis de mieux comprendre la paléogéographie de ces régions du monde et de contraindre le d351sormais fameux probl350me de l'anomalie d'inclinaison Tertiaire en Asie Centrale. Ainsi, au cours de cette thèse, nous avons établi huit nouveaux paléopôles dont six représentent les tous premiers pôles Tertiaires propres aux blocs Amur et Sibérie. L'interprétation des paléopositions déduites de ces pôles permet de dresser le bilan suivant. Les blocs Amur, Chine du Nord et Chine du Sud sont rigidement attachés à la Sibérie depuis la fin du Jurassique et le début du Crétacé. Cette mosaïque de blocs continentaux ne semble pas avoir été affecté par des mouvements relatifs significatifs en latitude au moins depuis la fin du Paléocène. Le scénario se révèle tout autre dès l'Eocène Supérieur. En effet, nos pôles provenant de roches effusives sont systématiquement plus éloignés des pôles prédits par le chemin de dérive apparent des pôles (CDAP) de référence pour l'Europe à 40, 30 et 20 Ma par rapport aux sites d'échantillonnage. Dans l'hypothèse d'un champ magnétique dipolaire au Tertiaire, nos données, ainsi que celles tirées de la littérature, impliquent que les blocs Sibérie et Amur étaient situés 1000-1500 km plus au sud que leur paléoposition prédite à 30-40 Ma. Nous en concluons ainsi que le CDAP de l'Europe n'est pas une référence valide pour décrire les différents mouvements latitudinaux et les rotations post-Eocènes des blocs Est de l'Eurasie par rapport à la Sibérie. Si la Sibérie était effectivement située plus au sud, les anomalies Tertiaires en paléolatitude de ~15-20 degrés généralement observées dans les roches sédimentaires de l'Asie Centrale, seraient réduites à ~7 degrés. Enfin, et de manière plus importante, cette discordance nécessite un découplage entre les parties Ouest (Europe) et Est (Asie) de la plaque Eurasie entre le Crétacé et aujourd222hui.