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A. Mangeney et K. Chanard distinguées par l’EGU !

L'EGU (European Geosciences Union) récompense deux chercheuses de l'IPGP parmi ses 50 lauréats internationaux de ses prix et médailles pour 2022 ! Anne Mangeney, professeure à Université de Paris et sismologue à l'IPGP reçoit la Médaille "Sergey Soloviev", et Kristel Chanard, géophysicienne à l'IPGP et à l'IGN, reçoit l’Outstanding Early Career Scientist Awards pour la Géodésie.

A. Mangeney et K. Chanard distinguées par l’EGU !

Date de publication : 10/11/2021

Presse, Prix et distinctions, Recherche, Vie de l’Institut

Équipes liées :
Géodésie

Anne Mangeney reçoit la Médaille « Sergey Soloviev » :
Anne Mangeney est actuellement professeure classe exceptionnelle à l’Institut de physique du globe de Paris, Université de Paris dans l’équipe de sismologie. Elle est également membre de l’Institut Universitaire de France depuis 2021. Elle est responsable du Master Risques Naturels de l’Université de Paris et présidente de la section 18 du CNRS « Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles. »

Anne Mangeney a mené des recherches en glaciologie, sismologie, planétologie et volcanologie, notamment sur les glaciers polaires, les glissements de terrain et les tsunamis, aux frontières avec les mathématiques, la physique et la mécanique.

Sa contribution majeure a été d’améliorer la compréhension et la modélisation des écoulements à rhéologie complexe en combinant approches théoriques et numériques, et expériences de laboratoire et de terrain. L’analyse des ondes sismiques générées par ces instabilités lui ont permis de contraindre les processus physiques impliqués (ERC). Ses nombreux articles et conférences invitées en géophysique, mathématique et physique témoignent de la pluridisciplinarité des travaux qu’elle a menés en étroite collaboration avec un réseau international de chercheurs, étudiants en thèse et post-docs issus de ces différents domaines. Ces recherches ont conduit au développement du logiciel SHALTOP distribué à la communauté pour simuler les écoulements gravitaires sur des topographies réalistes et utilisé par les services de l’État pour l’évaluation des aléas et risques liés aux glissements de terrain.

Elle s’est également fortement impliquée dans l’organisation de la recherche (responsable d’équipe, conseils scientifiques, comités CNU et CNRS, évaluation HCERES, création d’un GDR), le transfert des connaissances académiques vers la société (Comité ministériel pour la Prévention des Risques Naturels Majeurs COPRNM) et dans l’enseignement (création du Master Risques Naturels). Anne Mangeney a été lauréate de l’ERC Consolidator Grant SLIDEQUAKES (2014-2020).

Kristel Chanard est lauréate de l’Outstanding Early Career Scientist Awards pour la Géodésie :
Kristel Chanard est chargée de recherche à l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) et à I’Institut de physique du globe de Paris (IPGP), dans l’équipe de géodésie. Elle est également membre de l’équipe chargée de de la réalisation du repère international de référence terrestre (ITRF) au sein du service scientifique international IERS – International Earth Rotation and Reference Systems Service et chercheuse associée au département de Géosciences de l’Ecole normale supérieure (ENS).

Après des études en Géosciences à l’ENS, elle obtient un doctorat en Géophysique de l’ENS sous la direction d’Alexandre Schubnel et Eric Calais, et en collaboration avec Luce Fleitout et Jean-Philippe Avouac (Caltech).

Elle effectue ensuite un postdoctorat à l’Université de Lausanne en collaboration avec György Hetényi.
Ses travaux de recherche portent sur l’amélioration et l’exploitation des techniques de géodésie spatiale pour détecter les déformations de la Terre, les variations de son champ de gravité et de sa rotation causées par les redistributions des masses d’eau au sein de et entre l’atmosphère, les océans et les réservoirs hydrologiques continentaux. Elle développe notamment des méthodes d’hydrogéodésie afin de suivre l’évolution des réservoirs d’eau douce (aquifères, lacs, calottes et glaciers, etc.) à l’aide de leur signature géodésique. De plus, la mesure précise de la réponse de la Terre aux variations des masses d’eau à sa surface lui permet d’apporter de nouvelles informations sur la rhéologie de la Terre et de s’intéresser au rôle possible des forçages climatiques dans le cycle sismique.

 

En savoir plus : https://www.egu.eu/news/872/egu-announces-its-2022-awards-and-medals/

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