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Mathilde Cannat reçoit la médaille Arthur Holmes 2023 de l’EGU

Mathilde Cannat, de l'équipe de Géosciences marines de l'IPGP, est récompensée pour sa contribution à la compréhension des dorsales médio-océaniques en termes de processus tectoniques et de dynamique. Ce prix est remis à des scientifiques qui ont atteint un niveau international exceptionnel dans le domaine Terre-solide des Géosciences, pour leur mérite et leurs réalisations scientifiques.

Mathilde Cannat reçoit la médaille Arthur Holmes 2023 de l’EGU

Date de publication : 05/05/2023

Presse, Prix et distinctions, Recherche

Équipes liées :
Géosciences marines

Mathilde Cannat s’est toujours passionnée pour la tectonique des fonds océaniques, en intégrant une grande variété d’approches, telles que la pétrologie et la géophysique qui sont devenues ses principaux outils pour explorer les dorsales médio-océaniques, l’amenant à proposer plusieurs modèles fondamentaux pour la formation, la composition et la déformation de la croûte océanique. Notre vision actuelle des dorsales à propagation lente est en grande partie le résultat de ses recherches.

La contribution de Mathilde au domaine de la tectonique est sans aucun doute remarquable, en termes d’observations, de caractérisation et de quantification des structures et des processus à l’œuvre lors de I’expansion des fonds océaniques.

Au début des années 90, elle développe de nouveaux concepts de formation de la croûte océanique et de mise en place des roches du manteau à l’axe des dorsales médio-océaniques, concepts qui deviennent rapidement des classiques et qui restent d’actualité.

Mathilde a également mené de nombreuses campagnes (17 en tant que cheffe de mission) sur les dorsales atlantique et sud-ouest indienne, étudiant leur tectonique, leur magmatisme et leur hydrothermalisme en appliquant de multiples techniques d’acquisition de données (plongées en submersible, dragage, cartographie multifaisceaux, modélisation de la gravité, sismique réflexion et réfraction, flux de chaleur, étude de la sismicité et suivi temporel de sites observatoires). Ces méthodes lui ont permis de quantifier de nombreux aspects de la dynamique d’exhumation du manteau à différentes échelles (du grain à l’échelle lithosphérique) et de mieux caractériser les mécanismes de la divergence des plaques tectoniques aux dorsales océaniques.

 

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