Datation archéomagnétique

Le laboratoire effectue des prestations de datation archéomagnétique auprès des différents services de recherches archéologiques. Pour cela, les archéologues intéressés peuvent prendre contact avec Yves Gallet (Equipe de Paléomagnétisme, IPGP Université Paris Cité ; ) ou Agnès Genevey (LAMS, Sorbonne Université ; ).

Ces prestations concernent principalement des datations établies à partir des directions anciennes du champ géomagnétique, ce qui nécessite l’échantillonnage de structures de combustion bien conservées et trouvées en place (contact Y. Gallet). La datation d’une structure de combustion dont l’âge est mal ou pas connu des archéologues est obtenue par comparaison entre la direction archéomagnétique déterminée pour la structure à dater et toutes les directions qui tracent la courbe de référence des variations directionnelle du champ géomagnétique en France.

De manière plus prospective, des éléments de chronologie peuvent aussi être obtenus pour des céramiques, c’est à dire des objets trouvés déplacés du lieu de leur cuisson d’origine, à partir des intensités géomagnétiques (contact A. Genevey).

Une datation archéomagnétique dépend intrinsèquement de la qualité et de la précision de la courbe de référence utilisée. Pour cette raison, il est important d’alimenter continuellement la base des données de référence dont les datations sont bien connues des archéologues (âges précis à plus ou moins 50 ans, ou mieux).

Les archéologues sont invités à nous contacter pour nous signaler de telles opportunités d’échantillonnage.