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Instrumentation de l’équipe PSN

Mesure du radium effectif dans les roches et les sols

Mesure de la concentration en radium effectif dans les milieux solides

L’équipe pratique, depuis 2007, plusieurs méthodes pour mesurer la capacité d’échantillons solides à émettre du radon-222. Ce potentiel d’émanation radon est désormais quantifié par la concentration en radium-226 effectif, ECRa, produit de la concentration d’activité CRa en radium-226 et du coefficient d’émanation E, probabilité pour qu’un atome de radium-226 émette un atome de radon-222 mobile dans l’espace poreux. La concentration en radium effectif est exprimée en Bq/kg.

Instruments

Fioles scintillantes et photomultiplicateurs CALENTM. Films DOSIRAD ou ALGADE. Enregisteurs AlphaguardTM, BarasolsTM, CANARYTM.

Protocoles expérimentaux

On mesure ECRa en faisant des expériences d’accumulation: la substance à mesurer est enfermée dans un récipient étanche et on observe l’augmentation de la concentration en radon-222 dans l’air du récipient. On peut pour cela utiliser des films, des enregistreurs en continu (AlphaguardTM, BarasolsTM, CANARYTM), ou des fioles scintillantes. Toutes ces méthodes sont pratiquées dans l’équipe. Pour traiter des grandes quantités d’échantillons, une méthode, dite standard, a été mise eau point, en utilisant des fioles scintillantes. Grâce à plus de 13000 expériences d’accumulation, plusieurs milliers d’échantillons ont été analysés avant avril 2017: plus de 1500 roches, plus de 1300 sols de surface et plus de 500 sédiments. Récemment, on a pu mettre au point des méthodes (dites de haute senstibilité) qui ne permettent pas de traiter autant d’échantillons, mais qui permettent de mesurer des échantillons de quelques grammes (échantillons biologiques, météorites, etc…).

Incertitudes expérimentales

Les incertitudes typiques pour les différentes méthodes standard (Flasks, Films, Accumulation in flask) et de haute résolution (LAF, SLC) sont données par le graphe suivant :

Applications

Des exemples d’application ont été données dans différents domaines: cartographie géologique, sédimentaires, caractérisation de systèmes hydrothermaux, des problématiques environnementales (sites pollués) ou étude du transfert dans la biosphère (voir les documents ci-dessous). De nombreux nouveaux chantiers sont en cours.

Contact

Des mesures peuvent être effectuées à la demande. Avec la méthode standard, de grandes quantités d’échantillons peuvent être traitées (au moins 100 échantillons). Si les quantités disponibles sont faibles (de 1 à 10 grammes), il est nécessaire d’utiliser les méthodes de haute sensibilité qui demandent plus d’efforts. Contacter un des membres de l’équipe ( ou ), en précisant les objectifs et les conditions, pour obtenir un devis.

Fabricants des instruments utilisés

http://www.algade.fr/

http://www.dosirad.fr/fr

Documents

Généralités sur la mesure de la concentration en radium-226 effectif (méthode standard) :

Perrier, F., F. Girault, H. Bouquerel, Effective radium-226 concentration in rocks, soils, plants, and bones, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.8, 2016.

Girault, F., F. Perrier, Measuring effective radium concentration with large numbers of samples Part II – General properties and representativity, J. Environmental Radioactivity, 113, 189-202, 2012.

Girault, F., F. Perrier, Measuring effective radium concentration with large numbers of samples Part I – Experimental method and uncertainties, J. Environmental Radioactivity, 113, 177-188, 2012.

Perrier, F., F. Girault, Measuring effective radium concentration with less than 5 g of rock or soil, J. Environmental Radioactivity, 113, 45-56, 2012.

Girault, F., F. Perrier, Heterogeneous temperature sensitivity of effective radium concentration from various rock and soil samples, Natural Hazards and Earth System Sciences, 11, 1619-1626, 2011.

Relation avec la susceptibilité magnétique et application aux sites pollués :

Girault, F., F. Perrier, C. Poitou, A. Isambert, H. Théveniaut, V. Laperche, B. Clozel-Leloup, F. Douay, Effective radium concentration in topsoils contaminated by lead and zinc smelters, Science of the Total Environment, 566-567, 865-876, 2016.

Girault, F., C. Poitou, F. Perrier, B.P. Koirala, M. Bhattarai, Soil characterization using patterns of magnetic susceptibility versus effective radium concentration, Natural Hazards and Earth System Sciences, 11, 2285-2293, 2011.

Application à la caractérisation des sols et sédiments :

Perrier, F., F. Girault, H. Bouquerel, L. Bollinger, Effective radium concentration in agricultural versus forest topsoils, Journal of Environmental Radioactivity, 160, 123-134, 2016.

Girault, F., A.P. Gajurel, F. Perrier, B.N. Upreti, P. Richon, Radon emanation of heterogeneous basin deposits in Kathmandu Valley, Nepal, Journal of Asian Earth Sciences, 40, 595-610, 2011.

Applications géophysiques et géologiques dans l’Himalaya :

Girault, F., F. Perrier, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 2. Modeling and significance of the radon signature, J. Geophysical Research, 119, 4056-4089, 2014.

Girault, F., F. Perrier, R. Crockett, M. Bhattarai, B.P. Koirala, C. France-Lanord, P. Agrinier, M. Ader, F. Fluteau, C. Gréau, M. Moreira, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 1. Characterization of carbon dioxide and radon fluxes, J. Geophysical Research, 119, 4017-4055, 2014.

Girault, F., F. Perrier, A.P. Gajurel, B.P. Koirala, M. Bhattarai, L. Bollinger, M. Fort, C. France-Lanord, Effective radium concentration across the Main Central Thrust in the Nepal Himalayas, Geochimica Cosmochimica Acta, 98, 203-227, 2012.

Méthode de haute résolution et application à des échantillons extraterrestres :

Girault, F., F. Perrier, M. Moreira, B. Zanda, P. Rochette, Y. Teitler, Effective radium-226 concentration in meteorites, Geochimica Cosmochimica Acta, 208, 198-219, 2017.

Mesure du radon dans l’eau

L’équipe pratique, depuis 2009, deux méthodes pour la mesure du radon-222 dans l’eau: une méthode rapide standard qui permet de prélever un échantillon et d’obtenir la valeur de la concentration quelques heures plus tard, et une méthode de haute résolution qui nécessite, après prélèvement, un comptage d’au moins 24 heures, et une préparation d’au moins 3 jours pour mesurer précisément à chaque fois le bruit de fond. Plus de 1000 mesures ont été réalisées avant avril 2017.

Instruments

Fioles scintillantes et photomultiplicateurs CALENTM.

Protocoles expérimentaux

L’eau ou le liquide à mesurer doit être transféré dans un récipient en verre (bouteille, Erlenmeyer ou ballon), en laissant une certaine quantité d’air dans le récipient avant de le fermer. Pour une eau de source naturelle, on peut se contenter de 300 mL dans une bouteille de 500 mL. Quand les activités radon-222 sont faibles (inférieures à 50 mBq/L), il vaut mieux environ 1800 mL dans un récipient de 2 L La mesure du radon dans une eau consiste ensuite en une mise à l’équilibre de l’eau et de l’air du récipient par secouage, suivie par un prélèvement d’air dans une fiole scintillantce. Le prélèvement d’air doit être effectué de préférence dans la journée du prélèvement de l’eau, et au plus tard 3 jours environ après ce prélèvement. Les protocoles détaillés, effets systématiques et tests de validation sont décrits dans la publication Girault et Perrier (2014) pour la méthode standard et dans Perrier et al. (2016) pour la méthode de haute résolution (voir les références plus bas).

Incertitudes expérimentales

Les incertitudes typiques pour les deux méthodes standard (S) et de haute résolution (L) sont données par le graphe suivant :

Applications

Ces méthodes peuvent être appliquées au laboratoire ou sur le terrain, même dans des zones reculées où le réseau électrique n’est pas disponible. Les méthodes sont surtout pratiquées pour la concentration du radon dans l’eau mais la méthode utilisée s’applique en principe à tout liquide pourvu qu’on connaisse le coefficient de partage du radon entre l’air et l’eau en fonction de la température. Des tests ont été réalisés avec de l’urine, etc…

Contact

Des mesures peuvent être effectuées à la demande. Contacter un des membres de l’équipe ( ou ), en précisant les objectifs et les conditions, pour obtenir un devis.

Fabricant des instruments utilisés

http://www.algade.fr/

Documents

Généralités sur la concentration du radon-222 dans l’eau :

Girault, F., F. Perrier, T.A. Przylibski, Radon-222 and radium-226 occurrence in water: A review, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.3, 2016.

Validations et exemples de résultats: cas de l’Himalaya du Népal :

Girault, F., B. Koirala, M. Bhattarai, F. Perrier, Radon and carbon dioxide around remote Himalayan thermal springs, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.6, 2016.

Girault, F., F. Perrier, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 2. Modeling and significance of the radon signature, J. Geophysical Research, 119, 4056-4089, 2014.

Méthode de haute résolution :

Perrier, F., J. Aupiais, F. Girault, T.A. Przylibski, H. Bouquerel, Optimized measurement of radium-226 concentration in liquid samples with radon-222 emanation, Journal of Environmental Radioactivity, 157, 52-59, 2016.

Mesure du radium dans l’eau

L’équipe pratique, depuis 2009, deux méthodes pour la mesure du radium-226 dans l’eau par émananométrie radon-222: une méthode rapide standard qui permet de prélever un échantillon et d’obtenir la valeur de la concentration quelques heures plus tard, et une méthode de haute résolution qui nécessite, après prélèvement, un comptage d’au moins 24 heures, et une préparation d’au moins 3 jours pour mesurer à chaque fois le bruit de fond. La mesure par émanométrie nécessite une durée de pause supérieure à un mois. Plus de 820 mesures de radium-226 dans des eaux ont été réalisées avant avril 2017.

Instruments

Fioles scintillantes et photomultiplicateurs CALENTM.

Protocoles expérimentaux

L’eau ou le liquide à mesurer doit être transféré dans un récipient en verre (bouteille, Erlenmeyer ou ballon), en laissant une certaine quantité d’air dans le récipient avant de le fermer. Il faut ensuite stocker le récipient suffisamment longtemps pour que le radon-222 initialement présent se désintègre, soit au moins un mois, voire trois mois quand les activités radon sont supérieures à 500 Bq/L, ce qui arrive assez souvent en domaine granitique et parfois aussi pour certains systèmes géothermaux. Au bout de ce temps d’attente, le radon-222 encore présent est en équilibre radioactif avec le radium-222 contenu par le liquide. Pour une eau de source naturelle, on peut se contenter de 800 mL dans une bouteille de 1 L. Quand les activités radium-222 sont faibles (inférieures à 50 mBq/L, ce qui est fréquent pour les eaux naturelles), il vaut mieux environ 1800 mL dans un récipient de 2 L. La mesure consiste alors, comme dans le cas du radon-222 dans l’eau, en une mise à l’équilibre de l’eau et de l’air du récipient par secouage, suivie par un prélèvement d’air dans une fiole scintillante. Souvent, il sera nécessaire d’utiliser la méthode de haute résolution. Généralement, on chauffe légèrement (40 °C) pour améliorer le niveau de détection. Les protocoles détaillés, effets systématiques et tests de validation sont décrits dans la publication Girault et Perrier (2014) pour la méthode standard et plus particulièrement dans Perrier et al. (2016) pour la méthode de haute résolution (voir les références plus bas).

Incertitudes expérimentales

Les incertitudes typiques pour les deux méthodes standard (S) et de haute résolution (L) sont données par le graphe suivant, en séparant les mesures avec des récipients <1 L, ou de 2 L, et avec ou sans chauffage :

Applications

Ces méthodes peuvent être appliquées surtout au laboratoire, sachant que les activités radium-226 sont en général faibles et nécessitent un grand soin, mais parfois aussi quand les conditions le permettent sur le terrain, même dans des zones reculées où le réseau électrique n’est pas disponible. Les méthodes sont surtout pratiquées pour la concentration du radium-226 dans l’eau, mais la méthode utilisée s’applique en principe à tout liquide pourvu qu’on connaisse le coefficient de partage du radon entre l’air et l’eau en fonction de la température. Des tests ont été réalisés avec du vin, de l’urine, etc…

Contact

Des mesures peuvent être effectuées à la demande. Contacter un des membres de l’équipe ( ou ), en précisant les objectifs et les conditions, pour obtenir un devis.

Fabricant des instruments utilisés

www.algade.fr

Documents

Généralités sur la concentration du radium-226 dans l’eau :

Girault, F., F. Perrier, T.A. Przylibski, Radon-222 and radium-226 occurrence in water: A review, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.3, 2016.

Validations et exemples de résultats: cas de l’Himalaya du Népal :

Girault, F., B.P. Koirala, M. Bhattarai, F. Perrier, Radon and carbon dioxide around remote Himalayan thermal springs, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.6, 2016.

Girault, F., F. Perrier, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 2. Modeling and significance of the radon signature, J. Geophysical Research, 119, 4056-4089, 2014.

Méthode de haute résolution et applications :

Perrier, F., J. Aupiais, F. Girault, T.A. Przylibski, H. Bouquerel, Optimized measurement of radium-226 concentration in liquid samples with radon-222 emanation, Journal of Environmental Radioactivity, 157, 52-59, 2016.

Mesure du flux de CO2 en site naturel

Mesure du flux de CO2 au sol

L’équipe pratique, depuis 2007, la méthode de la chambre d’accumulation pour la mesure du flux de dioxyde de carbone (CO2) à la surface du sol. Cette méthode est robuste et permet la mesure du flux de CO2, qui s’exprime en g m-2 jour-1, sur plus de 5 ordres de grandeur, en domaine continental dans différents contextes (hydrothermal, volcanique, milieu diffusif). Plus de 4000 mesures ont été réalisées avant septembre 2017.

Instruments

Capteurs infrarouges de CO2 : Testo™ (Testo™ 535, Testo AG, Allemagne) et Vaisala™ (Vaisala™ CARBOCAP® Hand-Held GM70, Finlande).

Protocoles expérimentaux

Après préparation du point de mesure, une chambre d’accumulation (une bassine de forme circulaire par exemple) est placée à la surface du sol. Le capteur infrarouge de CO2 placé dans la chambre mesure en continu la concentration en CO2 dans l’air contenu dans la chambre. L’augmentation de la concentration en CO2 dans l’air de la chambre est directement reliée au flux de CO2 en ce point. Une mesure nécessite environ 10 minutes d’acquisition de la concentration en CO2 par point de mesure mais il est possible d’abaisser cette durée à 5 minutes pour faciliter l’exploration. Les protocoles détaillés, effets systématiques et tests de validation sont décrits dans la publication Girault et al. (2014).

Incertitudes expérimentales

Les incertitudes typiques pour la méthode de mesure du flux de CO2 par la chambre d’accumulation pour chacun des capteurs utilisés sont données par le graphe suivant :

Applications

Cette méthode est dédiée à l’acquisition sur le terrain et peut se pratiquer dans des zones reculées où le réseau électrique n’est pas disponible. En une journée de travail, il est possible de réaliser une moyenne de 50 mesures minimum par opérateur. Notre équipe a une grande expérience de la mesure de flux de CO2 sur différents sites naturels où l’émission de CO2 est élevée (flux maximum supérieurs à 10 000 g m-2 jour-1) comme les systèmes hydrothermaux volcaniques ou non-volcaniques (Népal, Açores), et sur différents sites naturels où l’émission de CO2 est plus faible (flux maximum inférieurs à 200 g m-2 jour-1) comme des étendues cultivées et des bassins versants. A partir d’un certain nombre de points de mesure dépendant de la surface étudiée, il est possible d’obtenir une carte des émissions de CO2.

Contact

Des mesures peuvent être effectuées à la demande. Contacter un des membres de l’équipe ( ou ), en précisant les objectifs et les conditions, pour obtenir un devis.

Fabricant des instruments utilisés

Testo™ (https://www.testo.com/fr-FR/)

Vaisala™ (http://www.vaisala.fr/fr/Pages/default.aspx)

Documents

Validations et exemples de résultats :

Girault, F., B. Koirala, M. Bhattarai, F. Perrier, Radon and carbon dioxide around remote Himalayan thermal springs, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.6, 2016.

Girault, F., F. Perrier, R. Crockett, M. Bhattarai, B.P. Koirala, C. France-Lanord, P. Agrinier, M. Ader, F. Fluteau, C. Gréau, M. Moreira, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 1. Characterization of carbon dioxide and radon fluxes. Journal of Geophysical Research Solid Earth, 119, 4017-4055, 2014.

Richon, P., Y. Klinger, P. Tapponnier, C.-X. Li, J. Van Der Woerd, F. Perrier, Measuring radon flux across active faults: Relevance of excavating and possibility of satellite discharges. Radiation Measurement, 45, 211-218, 2010.

Girault, F., B.P.Koirala, F. Perrier, P. Richon, S. Rajaure, Persistence of radon-222 flux during monsoon at a geothermal zone in Nepal. Journal of Environmental Radioactivity, 100, 955-964, 2009.

Perrier, F., P. Richon, S. Byrdina, C. France-Lanord, S. Rajaure, B.P. Koirala, P.L. Shrestha, U.P. Gautam, D.R. Tiwari, A. Revil, L. Bollinger, S. Contraires, S. Bureau, S.N. Sapkota, A direct evidence for high carbon dioxide and radon-222 discharge in Central Nepal. Earth and Planetary Science Letters, 278, 198-207, 2009.

Hygrométrie et évaporimétrie

Mesure des potentiels spontanés

Mesure du flux de radon en site naturel

Mesure du flux de radon-222 au sol

L’équipe pratique, depuis 2007, la méthode de la chambre d’accumulation pour la mesure du flux de radon-222 à la surface du sol. Cette méthode est robuste et permet la mesure du flux de radon, qui s’exprime en mBq m-2 s-1, sur plus de 5 ordres de grandeur, en domaine continental dans différents contextes (hydrothermal, volcanique, milieu diffusif). Plus de 2000 mesures ont été réalisées avant septembre 2017.

Instruments

Fioles scintillantes et photomultiplicateurs CALEN™.

Protocoles expérimentaux

Après préparation du point de mesure, une chambre d’accumulation (une bassine de forme circulaire par exemple) est placée à la surface du sol. La concentration en radon dans l’air contenu dans la chambre augmente avec le temps d’accumulation. Après un certain temps d’accumulation, une partie de l’air de la chambre est prélevé à l’aide d’une fiole scintillante pour mesurer la concentration en radon dans l’air de la chambre. Cette valeur permet de calculer le flux de radon en ce point. Une mesure nécessite environ 10 à 45 minutes d’accumulation avant prélèvement en fonction du taux d’émission de radon au niveau du sol. Les protocoles détaillés, effets systématiques et tests de validation sont décrits dans la publication Girault et al. (2014).

Incertitudes expérimentales

Les incertitudes typiques pour la méthode de mesure du flux de radon par la chambre d’accumulation sont données par le graphe suivant :

Applications

Cette méthode est dédiée à l’acquisition sur le terrain et peut se pratiquer dans des zones reculées où le réseau électrique n’est pas disponible. En une journée de travail, il est possible de réaliser une moyenne de 30 mesures minimum par opérateur. Notre équipe a une grande expérience de la mesure de flux de radon sur différents sites naturels où l’émission de radon est élevée (flux maximum supérieurs à 1000 mBq m-2 s-1) comme les systèmes hydrothermaux volcaniques ou non-volcaniques (Népal, Açores), et sur différents sites naturels où l’émission de radon est plus faible (flux maximum inférieurs à 1000 mBq m-2 s-1) comme des étendues cultivées et des bassins versants. A partir d’un certain nombre de points de mesure dépendant de la surface étudiée, il est possible d’obtenir une carte des émissions de radon.

Contact

Des mesures peuvent être effectuées à la demande. Contacter un des membres de l’équipe ( ou ), en précisant les objectifs et les conditions, pour obtenir un devis.

Fabricant des instruments utilisés

ALGADE (http://www.algade.fr/)

Documents

Validations et exemples de résultats :

Girault, F., B. Koirala, M. Bhattarai, F. Perrier, Radon and carbon dioxide around remote Himalayan thermal springs, In Gillmore, G.K., Perrier, F.E., Crockett, R.G.M. (eds) Radon, Health and Natural Hazards. Geological Society, London, Special Publications, 451, SPA451.6, 2016.

Girault, F., F. Perrier, R. Crockett, M. Bhattarai, B.P. Koirala, C. France-Lanord, P. Agrinier, M. Ader, F. Fluteau, C. Gréau, M. Moreira, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 1. Characterization of carbon dioxide and radon fluxes. Journal of Geophysical Research Solid Earth, 119, 4017-4055, 2014.

Richon, P., Y. Klinger, P. Tapponnier, C.-X. Li, J. Van Der Woerd, F. Perrier, Measuring radon flux across active faults: Relevance of excavating and possibility of satellite discharges. Radiation Measurement, 45, 211-218, 2010.

Girault, F., B.P.Koirala, F. Perrier, P. Richon, S. Rajaure, Persistence of radon-222 flux during monsoon at a geothermal zone in Nepal. Journal of Environmental Radioactivity, 100, 955-964, 2009.

Perrier, F., P. Richon, S. Byrdina, C. France-Lanord, S. Rajaure, B.P. Koirala, P.L. Shrestha, U.P. Gautam, D.R. Tiwari, A. Revil, L. Bollinger, S. Contraires, S. Bureau, S.N. Sapkota, A direct evidence for high carbon dioxide and radon-222 discharge in Central Nepal. Earth and Planetary Science Letters, 278, 198-207, 2009.

Mesure du radon dans l’air

Mesure de la concentration du radon-222 dans l’air

Des membres de l’équipe pratiquent, depuis 1998, plusieurs méthodes pour mesurer la concentration du radon dans l’air, suivant les contextes ou les problèmes étudiés: mesures ponctuelles avec des fioles scintillantes (in situ ou dans des bouteilles d’air prélevé), mesures intégratives avec des films, mesures en continu avec des sondes BARASOL™, des enregistreurs AlphaGuard™ ou CANARY™.

Protocoles expérimentaux

Les protocoles de prélèvement ou d’installation sont différents pour chaque méthode (voir les documents disponibles).

Instruments

Principalement: fioles scintillantes et photomultiplicateurs CALEN™. Sondes BARASOL™.

Applications

Les applications de la mesure de la concentration du radon dans l’air sont très variées: radioprotection, cartographies en souterrain, microclimatologie souterraine, suivi de sites actifs (failles actives, volcans), sites pollués, étude de la zone insaturée, hydrogéologie.

Contact

Des mesures ponctuelles et des prestations peuvent être effectuées à la demande. Dans le cas de suivis en continu, les études feront plutôt l’objet de programmes de recherche communs. Contacter un des membres de l’équipe ( ou ), en précisant les objectifs et les conditions, pour obtenir une proposition.

Fabricant des instruments utilisés

www.algade.fr
www.dosirad.fr

Documents

Applications en tectonique active :

Girault, F., F. Perrier, The Syabru-Bensi hydrothermal system in central Nepal: 2. Modeling and significance of the radon signature, J. Geophysical Research, 119, 4056-4089, 2014.

Richon, P., F. Perrier, B.P. Koirala, F. Girault, M. Bhattarai, S.N. Sapkota, Temporal signatures of advective versus diffusive radon transport at a geothermal zone in Central Nepal, J. Environmental Radioactivity, 102, 88-102, 2011.

Méthodes de traitement de séries temporelles :

Crockett, R.G.M., F. Perrier, P. Richon, Spectral-decomposition techniques for the identification of periodic and anomalous phenomena in radon time-series, Natural Hazards and Earth System Sciences, 10, 559-564, 2010.

Dynamique de l’atmosphère souterraine :

Perrier, F., P. Richon, Spatiotemporal variation of radon and carbon dioxide concentrations in an underground quarry: Coupled processes of natural ventilation, barometric pumping and internal mixing, J. Environmental Radioactivity, 101, 279-296, 2010.

Richon, P., F. Perrier, E. Pili, J.-C. Sabroux, Detectability and significance of 12 hr barometric tide in radon-222 signal, dripwater flow rate, air temperature and carbon dioxide concentration in an underground tunnel, Geophysical Journal International, 176, 683-694, 2009.

Perrier, F., P. Richon, U. Gautam, D. R. Tiwari, P. Shrestha, S.N. Sapkota, Seasonal variations of natural ventilation and radon-222 exhalation flux in a slightly rising dead-end tunnel, J. Environmental Radioactivity, 97, 220-235, 2007.

Perrier, F., P. Richon, J.-C. Sabroux, Modelling the effect of air exchange on radon-222 and its progeny concentration in a tunnel atmosphere, The Science of the Total Environment, 350, 136-150, 2005.

Richon, P., F. Perrier, J.-C. Sabroux, M. Trique, C. Ferry, V. Voisin, E. Pili, Spatial and time variations of radon-222 concentration in the atmosphere of a dead-end horizontal tunnel, J. Environmental Radioactivity, 78(2), 179-198, 2005.

Perrier, F., P. Richon, C. Crouzeix, P. Morat, J.-L. Le Mouël, Radon-222 signatures of natural ventilation regimes in an underground quarry, J. Environmental Radioactivity, 71, 17-32, 2004.

Trique, M., P. Richon, F. Perrier, J.-P. Avouac, J.-C. Sabroux, Radon emanation and electric potential variations associated with transient deformation near reservoir lakes, Nature, 399, 137-141, 1999.

Problèmes environnementaux et circulations des eaux souterraines :

Perrier, F., P. Richon, J.-C. Sabroux, Temporal variations of radon concentration in the saturated soil of Alpine grassland: The role of groundwater flow, Science of the Total Environment, 407, 2361-2371, 2009.

Applications en laboratoire et en physique des roches :

Nicolas, A., F. Girault, A. Schubnel, E. Pili, F. Passelègue, J. Fortin, D. Deldicque, Radon emanation from brittle fracturing in granites under upper crustal conditions, Geophysical Research Letters, 41, 5436-5443, 2014.