Post-FIRE : Mobilisation des polluants dans les eaux de surface post-incendie

Les incendies de forêt sont devenus une préoccupation urgente en raison de leur fréquence, de leur taille et de leur gravité croissantes, ce qui peut entraîner la libération de nouveaux contaminants en même temps que des polluants déjà présents. Ces incendies ont des conséquences importantes sur les ressources en eau, en raison du transfert de contaminants et de nutriments lors des épisodes d’orage. Les matières organiques pyrogènes (PYROM) et les nanoparticules (NPs) provenant des cendres brûlées, de la matière organique du sol brûlé et des aérosols pénètrent dans les eaux de surface, altérant fondamentalement la qualité de l’eau et affectant les écosystèmes et la sécurité de l’eau potable. Les hypothèses de cette étude sont centrées sur la PYROM qui induit la formation de nouveaux sous-produits de désinfection lorsque le chlore est utilisé dans les usines de traitement de l’eau potable, ce qui nécessite une caractérisation approfondie de la PYROM soluble et de sa réactivité pendant la désinfection. En outre, la recherche souligne la nécessité de caractériser ces composés solubles, en particulier les composés organiques mobiles persistants. En outre, l’étude explore la manière dont les feux de forêt génèrent des nanophases non caractérisées et induisent des changements dans la spéciation des métaux qui ont un impact sur la qualité des écosystèmes aquatiques, en mettant l’accent sur la spéciation des ions métalliques, qu’il s’agisse de NP ou de complexes avec la matière organique.