Projet Ecorc’Air
Début : 01/01/2016
Campagne et mission
Coordinateurs : Aude Isambert
Établissements partenaires :
Sorbonne université Mines ParisTech
Équipes liées :
Paléomagnétisme Paléoclimat Environnement (PAMCE)
Participez à la cartographie de la pollution atmosphérique dans votre ville en collectant des écorces de platanes
La collecte des écorces de platanes s'effectue du 15 février au 20 mars 2025.
Écorc’Air propose aux citadins et citadines de collecter des écorces de platane de leur ville et de nous envoyer leurs échantillons afin d’analyser leur teneur en particules fines métalliques. La mesure réalisée permettra de quantifier les particules déposées durant un an à l’emplacement de l’arbre. En effet, l’écorce des platanes se renouvelant chaque année, la collecte d’écorce de cette espèce est aisée et sans préjudice pour l’arbre. Elle permet d’obtenir une mesure cumulée des polluants métalliques principalement rejetés par le trafic automobile durant une année.
Une publication (en anglais – cliquez sur le titre pour accéder à l’article) : Ecorc’Air: A Citizen Science Project for the Biomonitoring of Vehicular Air Pollution in Paris, France
- Un article dans Eos sur le projet (en anglais – cliquez sur le titre pour accéder à l’article) : Volunteers Track Parisian Pollution with the Help of Tree Bark
Le projet en images
- La vidéo du projet prochainement disponible.
- Retrouvez la BD « Les platanes, témoins de la qualité de l’air. Une enquête en zone urbaine » de Sabrina Sanchez.
Résultats de la collecte depuis 2016
Comment participer : les bons gestes pour la collecte
Le matériel nécessaire :
- Des sacs de congélation de taille moyenne,
- Un crayon à papier et/ou un feutre indélébile,
- Un smartphone ou un GPS,
La fiche terrain / ou l’application PartiCollect disponible sur Google Play et AppStore.
Repérer un ou plusieurs platanes à échantillonner (le long d’une route ou au cœur d’un jardin public !)
- Retourner le sac congélation et l’utiliser comme un gant de façon à prélever les morceaux d’écorce sans toucher l’arbre avec les doigts, afin de ne pas propager de maladie d’arbre en arbre. Utiliser un sac par arbre.
- Ne pas prélever de morceau d’écorce comportant de la peinture (tags), des gravures, des agrafes ou des clous.
- Collecter suffisamment de morceaux d’écorce pour couvrir l’équivalent de la surface d’une main, sur une hauteur entre 1m et 1m70, du côté de la circulation si l’arbre se trouve sur une voie de circulation (indifféremment si l’arbre se trouve au centre d’un parc ou jardin à distance de la route).
- Remplir la fiche de terrain à l’aide d’un feutre indélébile ou un crayon à papier et la glisser dans le sac de congélation avec les morceaux d’écorce ou utilisez l’appli smartphone Particollect et notez simplement sur une feuille glissée à l’intérieur de chaque sac de congélation, le code échantillon qui vous est indiqué.
Les résultats de la collecte 2024
Cliquez sur les images pour les agrandir
Merci à tous les étudiants qui, depuis 2016, ont participé à l’analyse des échantillons :
Aurélio Philip, Yuyin Wu, Camille de Montaudry, Léo Mallet, Naïda Serkadjan, Mae Liberty Eichner, Grégoire Le Baron, Mélissa Leconte, Matteo Arndt (Humboldt-Universität), Nawell Racofier, Oriane Baugas Villers, Gabriel Junghans, Adja Condé, Enkjin Sukhee, Carla Suarez, Mathis Rodet, Martin Schwebel, Freddie Mawby…
On parle du projet Ecorc’Air dans les médias
– sur le site de l’Université Paris Cité
– Podcast France Inter, sélectionner le podcast du dimanche 13 février 2022 (à partir de 8mn20s)
