Citoyen / Grand public
Chercheur
Étudiant / Futur étudiant
Entreprise
Partenaire public
Journaliste
Enseignant / Elève

Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris

Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.

Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris

Date de publication : 25/06/2025

Grand Public, Presse, Vie de l’Institut

Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Avis de vacance des fonctions de directeur de l’Institut de physique du globe de Paris
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051789484

Contexte général

L’IPGP est le seul « Grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche » en France dans le domaine des sciences de la Terre, de l’environnement et des planètes. En 2019, l’IPGP a intégré l’Université Paris Cité (UPCité) en tant qu’ « établissement composante », suite à la fusion des anciennes universités Paris Diderot (P7) et Paris Descartes (P5) avec l’IPGP. L’IPGP a trois missions principales définies dans ses décrets de 1990 et 2019 : la recherche, l’observation et l’enseignement. Ces missions sont réalisées grâce à ses ressources propres (humaines et financières) ainsi qu’à celles de ses principaux partenaires : UPCité, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), notamment via l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU), le Centre National d’Études Spatiales (CNES), l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN), et l’Université de La Réunion (UR).

Créé en 1921, l’IPGP est reconnu mondialement comme un institut de géosciences de premier plan, figurant parmi les 15 meilleures institutions dans le domaine des sciences de la Terre, selon le classement de Shanghai 2024. L’institut regroupe environ 150 chercheurs titulaires de renommée internationale, dont plus de 10 % sont membres de l’AGU (American Geophysical Union). La moitié de ses doctorants, au nombre d’environ 100, sont internationaux. L’IPGP dispose d’équipements géophysiques de pointe, d’un mésocentre pour le calcul parallèle et le traitement des données en sciences de la Terre, ainsi que de ressources analytiques uniques, notamment en géochimie, magnétisme et pétrologie expérimentale. L’institut développe également des activités spatiales en observation de la Terre et planétologie, soutenues par le CNES et les grandes agences spatiales européennes (ESA) et américaines (NASA).

L’IPGP étudie la Terre et les planètes, des noyaux aux enveloppes fluides superficielles, via l’observation, l’expérimentation et la modélisation. Une attention particulière est portée aux observations à long terme, essentielles pour l’étude des systèmes naturels. Les principaux thèmes de recherche incluent :

– la structure et la dynamique interne des planètes ainsi que leur évolution géologique
– les aléas naturels tels que les éruptions volcaniques, les séismes, les tsunamis, les glissements de terrain et les tempêtes magnétiques
– la compréhension et la modélisation de la « Zone Critique » à la surface de notre planète
– les processus primordiaux ayant conduit à la formation du Système solaire et à l’émergence de la vie sur Terre

L’IPGP supervise des services nationaux d’observation en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion. Le champ magnétique terrestre est mesuré en continu depuis 140 ans, et les observatoires permanents de l’IPGP surveillent les quatre volcans actifs français d’outre-mer : La Soufrière (Guadeloupe), la Montagne Pelée (Martinique), le Piton de la Fournaise (La Réunion) et le volcan sous-marin Fani Maoré (Mayotte). L’observatoire de la Martinique est le deuxième plus ancien observatoire volcanologique au monde. Par ailleurs, l’IPGP participe au maintien de réseaux géophysiques mondiaux surveillant les variations du champ magnétique (BCMT) et l’activité sismique globale (GEOSCOPE). L’IPGP surveille les processus d’érosion grâce à l’observatoire OBSERA en Guadeloupe. L’IPGP héberge également l’observatoire INSIGHT-FSS, dédié au suivi de l’activité sismique de Mars et de la Lune.

L’IPGP collabore avec UPCité pour offrir plusieurs formations, notamment en géosciences, politiques environnementales, énergies renouvelables et gestion des déchets. Huit masters en sciences de la Terre, planétologie et environnement, ainsi qu’un doctorat via l’école doctorale STEP’UP (Sciences de la Terre, de l’Environnement et Physique de l’Univers) sont proposés.
L’IPGP opère sur six sites : deux à Paris (Cuvier et Lamarck) et quatre observatoires (Chambon- la-Forêt, Guadeloupe, Martinique et La Réunion). L’institut emploie environ 460 personnes, dont 280 permanents issus de l’IPGP, UPCité, CNRS, IGN et UR.

Mission

Le Directeur de l’IPGP est responsable de la gestion scientifique et administrative de l’institut, ainsi que de l’activité des observatoires, en particulier la surveillance des volcans actifs français. À la tête de l’IPGP, le Directeur veille au bon fonctionnement de l’institut, le représente dans toutes les affaires civiles et préside le Conseil Scientifique (CS), qui conseille sur les politiques scientifiques. Le Directeur travaille en étroite collaboration avec le Conseil d’Administration (CA) et le Conseil Pédagogique (CP), qui conseille sur la formation et l’enseignement. Entouré d’une équipe de direction, il supervise la planification, la prise de décisions, l’allocation des ressources humaines et financières, et veille au bon déroulement des programmes de recherche, d’observation et d’enseignement sous la responsabilité de l’IPGP.

Qualifications et candidature

Le mandat est de cinq ans (pour un fonctionnaire français) ou de trois ans (pour un non- fonctionnaire français), renouvelable immédiatement. Le poste est ouvert à des candidats de toute nationalité remplissant les critères nécessaires pour diriger un institut ou un département de recherche dans les principaux domaines de l’IPGP. Une expérience avérée dans la direction d’instituts de recherche ou d’entités équivalentes est fortement souhaitée.
Une bonne connaissance du contexte administratif de la recherche française et une maîtrise de la langue française sont des atouts.

Les candidatures doivent être soumises au Président du Conseil d’Administration (CA) avant le 15 novembre 2025 et inclure :
– un curriculum vitae détaillé
– une lettre expliquant les qualifications et l’expérience du candidat
– un document exposant la vision et les plans du candidat pour le développement futur de l’IPGP

Les candidatures doivent être adressées à :
M. Olivier Peyret
Président du Conseil d’Administration de l’IPGP
Institut de physique du globe de Paris
1 rue Jussieu, 75005 Paris
Email :
Les candidats retenus seront conviés à un entretien avec le CA courant décembre 2025.

Pour plus d’informations, il est possible de contacter le Président du CA ou le Directeur Général des Services de l’IPGP, M. Antoine Charlot (email : ).

Dernières actualités
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Les travaux récents du doctorant Zhengyu Long, sous la direction de Frédéric Moynier, et de leurs collègues de l’Institut de physique du globe de Pari...

L’IPGP se lance sur Twitch !

Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle pour rendre la science plus accessible, plus vivante… et plus interactive

L’IPGP se lance sur Twitch !

Date de publication : 25/06/2025

Évènements, Formation, Grand Public


🔴 Premier live ce jeudi 26 juin à 17h00 !

👉 Thème : Les missions spatiales et les retours d’échantillons

❓Comment prépare-t-on une mission spatiale ?
Que nous apprennent les échantillons venant de l’espace ?
Quelles missions à venir ?

Un échange ouvert animé par nos intervenants chercheurs de l’IPGP, en direct.

📡 Rejoignez-nous, posez vos questions en live et découvrez la science autrement !

➡️ Abonnez-vous à la chaîne en cliquant ici ! https://www.twitch.tv/ipgp_officiel

 

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Les travaux récents du doctorant Zhengyu Long, sous la direction de Frédéric Moynier, et de leurs collègues de l’Institut de physique du globe de Pari...

Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires

L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advanced grant portés par Philippe Lognonné, Razvan Caracas et Marc Chaussidon. Ces projets visent à progresser dans les études de l’intérieur de la Lune, de l’atmosphère primitive de la Terre, et des premiers solides formés dans le système solaire. L’obtention de ces financements prestigieux témoigne de la qualité et de l'innovation des recherches menées par nos équipes.

Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires

Date de publication : 17/06/2025

Évènements, Presse, Recherche

Philippe Lognonné, Razvan Caracas, Marc Chaussidon

Explorer la Lune par la sismologie et les impacts de météorites

Philippe Lognonné, Professeur à l’Université Paris Cité, avec le projet « LISTEN FLASH », en collaboration avec Marco Delbo (Laboratoire Lagrange, CNRS, OCA) et une équipe internationale (FR, USA, CN, JP, UK, CH, AU), se tourne vers la Lune, après Mars et la mission InSight. L’objectif est de détecter avec au moins 3 télescopes mondialement distribués les flashs lumineux crées par les impacts de météorites sur la face visible. Ces observations seront couplées aux sismomètres bientôt déployés sur la Lune, dont ceux des missions américaines Farside Seismic Suite et Artemis-3 ou de la mission chinoise Chang’E-7. Cette approche multi-messager décryptera les processus impacts et la structure crustale de la Lune, avec des nouvelles perspectives sur notre satellite naturel.



Reconstituer l’atmosphère primitive de la Terre

Razvan Caracas, Directeur de recherches CNRS, avec son projet « DAWN », en collaboration avec M. Turbet et F. Forget du Laboratoire de Météorologie Dynamique (Sorbonne Université) et L. Schaeffer de l’Université Stanford, explore l’atmosphère primitive de la Terre pendant l’Hadéen, les premiers 500 millions d’années de la Terre, qui représente la première période géologique terrestre. En combinant des simulations atomistiques avec de l’intelligence artificielle, son équipe reconstitue les interactions entre le magma, l’atmosphère et l’espace interplanétaire. Ces travaux pourraient fournir des indices cruciaux sur le début de l’atmosphere terrestre, offrant ainsi une vision plus claire des conditions qui ont permis l’émergence de la vie sur notre planète.

Découvrir l’origine des premiers solides du système solaire

Marc Chaussidon, Directeur de l’IPGP, Directeur de recherches CNRS, cherche à reconstituer dans le projet « DUST » les processus physiques et chimiques qui ont produit les premiers solides de la nébuleuse protosolaire. Grâce à des expériences en plasma et à des techniques d’analyse innovantes, son équipe étudie les réactions responsables de fractionnements isotopiques indépendants de la masse de l’oxygène tels que ceux connus dans les météorites. Ces fractionnements isotopiques sont le fil rouge qui permettra de reconstituer la chaine de réactions pour passer du gaz nébulaire aux grains qui ont servi à former les premières planètes de notre système solaire.


Documents

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Les travaux récents du doctorant Zhengyu Long, sous la direction de Frédéric Moynier, et de leurs collègues de l’Institut de physique du globe de Pari...

Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb

Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection nuageuse dans l'hémisphère nord de Titan, la plus grande lune de Saturne. Cette étude, à laquelle ont contribué des chercheurs de l’IPGP, apporte de nouvelles connaissances sur la dynamique atmosphérique et la chimie organique de cet astre d’intérêt astrobiologique. Réalisée dans le cadre du programme d’observation en temps garanti du JWST, elle a été publiée dans la revue Nature Astronomy.

Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb

Images de Titan captées en juillet 2023 par le télescope spatial James Webb (11/07) et Keck (14/07), révélant des nuages de méthane à différentes altitudes / @NASA/STScI/WMKO/Alyssa Pagan

Date de publication : 16/06/2025

Presse, Recherche

Des données inédites pour visualiser l’atmosphère de Titan
Les données recueillies en novembre 2022 et juillet 2023 par le JWST et les observatoires W.M. Keck révèlent la présence de nuages de méthane évoluant à différentes altitudes dans l’hémisphère nord de Titan. Grâce à des filtres infrarouges spécifiques (de 1,4 à 2,17 microns), les chercheurs ont pu sonder plusieurs couches atmosphériques, de la troposphère inférieure à la stratosphère, et observer un déplacement vertical des nuages, signe d’une activité convective soutenue.
Les images montrent notamment une ascension des formations nuageuses entre le 11 et 14 juillet 2023, confirmant pour la première fois un phénomène de convection à haute latitude nord. Ce type d’observation constitue un apport majeur dans la compréhension du cycle du méthane et de la météorologie complexe de Titan.

Titan : une météorologie animée par le méthane
Sur Titan, le méthane joue un rôle météorologique analogue à celui de l’eau sur Terre. Il s’évapore des lacs et mers, se condense dans l’atmosphère et forme des nuages, pouvant occasionnellement retomber en pluie sur une surface glacée.
Les observations montrent des nuages situés dans l’hémisphère nord de Titan – région où se concentrent les principaux lacs de méthane, d’une superficie comparable à celle des Grands Lacs d’Amérique du Nord. C’est alors l’été dans cette hémisphère. L’ascension des nuages vers des altitudes atteignant 45 kilomètres (contre 12 sur Terre) illustre la dynamique verticale d’une atmosphère étendue, rendue possible par la faible gravité de la lune.

Une avancée sur la chimie organique en milieu cryogénique
En parallèle de ces observations météorologiques, l’étude a permis une avancée majeure dans l’étude de la chimie organique de Titan : la détection du radical méthyle (CH₃), un composé instable formé lors de la dissociation du méthane. Cette molécule, jusqu’alors non détectée dans l’atmosphère titanienne, constitue un intermédiaire fondamental dans les chaînes de réactions produisant des hydrocarbures complexes.
Sa présence atteste de la richesse chimique de Titan, dont les processus atmosphériques pourraient éclairer certaines conditions propices à l’émergence de la vie. La possibilité de suivre ces réactions « en cours », et non plus uniquement via leurs produits terminaux, constitue une avancée déterminante pour la compréhension des environnements organiques extraterrestres.

Un cycle atmosphérique fragile
L’étude souligne également la vulnérabilité du cycle du méthane sur Titan. Une partie du méthane se transforme en composés plus lourds qui retombent à la surface ; une autre se perd lorsque l’hydrogène s’échappe dans l’espace. En l’absence de sources profondes capables de réinjecter du méthane dans l’atmosphère, celle-ci pourrait s’appauvrir avec le temps – un phénomène comparable à la perte d’eau subie par Mars dans son passé.

Vers la mission Dragonfly
Les résultats de cette étude s’inscrivent dans un continuum scientifique allant de la mission Cassini-Huygens (1997–2017) à la mission Dragonfly, prévue pour 2034. Ce drone octocoptère de la NASA effectuera des vols successifs à la surface de Titan pour explorer divers sites et analyser leur composition.
Associée aux données des grands observatoires (JWST, Hubble, Keck), la mission Dragonfly permettra d’enrichir considérablement notre compréhension de Titan et d’éclairer les conditions physico-chimiques susceptibles d’exister sur d’autres corps célestes.

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre
Les travaux récents du doctorant Zhengyu Long, sous la direction de Frédéric Moynier, et de leurs collègues de l’Institut de physique du globe de Pari...

Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre

Les travaux récents du doctorant Zhengyu Long, sous la direction de Frédéric Moynier, et de leurs collègues de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP,/Université Paris Cité/CNRS) et du CNRS ont mis en lumière un mécanisme qui participe au cycle du carbone terrestre, en lien avec la subduction des plaques océaniques. Leur étude, publiée dans Science Advances, indique que les carbonatites – des roches volcaniques peu fréquentes, riches en carbonates – présentent une signature isotopique particulière, vraisemblablement héritée de la croûte océanique subductée. Ces résultats suggèrent l’existence d’un processus de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre, qui pourrait contribuer à la régulation du cycle global du carbone et au maintien des conditions propices à la vie sur Terre.

Mise en évidence d’un mécanisme de recyclage du carbone marin dans le manteau terrestre

Volcanisme carbonatitique moderne au Ol Doinyo Lengai, Tanzanie. / @Wiki

Date de publication : 16/06/2025

Presse, Recherche

Un processus au cœur de la dynamique du carbone profond

Les sédiments carbonatés qui s’enfoncent dans les zones de subduction sont souvent interstratifiés avec des couches argileuses, ou reposent sur une croûte océanique ignée altérée. En étudiant des carbonatites issues de milieux géologiques variés – océaniques et continentaux – sur une période couvrant deux milliards d’années, l’équipe a observé que leur composition isotopique en potassium semble refléter l’origine mantellique de ces roches, plutôt que des processus magmatiques secondaires.
Ces observations conduisent à penser que le recyclage des carbonates marins, notamment via la subduction de croûte océanique altérée, pourrait jouer un rôle important dans la dynamique des réservoirs profonds de carbone. L’origine des carbonatites, longtemps discutée, apparaît ainsi davantage liée à la fusion partielle de réservoirs mantelliques enrichis en carbonates recyclés.

Des éléments nouveaux pour mieux comprendre le cycle global du carbone

Les apports carbonatés impliqués dans ce processus pourraient provenir d’un panache mantellique profond ou résulter d’une interaction entre un panache et un manteau lithosphérique contenant des carbonates. Une fusion partielle très limitée pourrait alors produire des magmas carbonatitiques. Ce mécanisme de transfert du carbone en profondeur serait actif depuis au moins deux milliards d’années, y compris dans des contextes de subduction plus chaude.

Ces travaux apportent ainsi des éléments complémentaires pour mieux comprendre le cycle global du carbone. Ils mettent en avant la place des carbonatites dans la dynamique mantellique et soulignent la contribution probable de la croûte océanique subductée au recyclage du carbone, un processus important dans l’équilibre des conditions de surface de la Terre.

Source :
Heavy potassium isotopes in carbonatites reveal oceanic crust subduction as the driver of deep carbon cycling

DOI: 10.1126/sciadv.adt102

Contacts :

IPGP : Pierre-Yves Clausse I I + 33 (0)6 51 67 84 83
CNRS : Bureau de presse I I +33 (0)1 44 96 51 51

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...

Hommage à Gilbert Hammouya (1946-2025)

C’est avec une immense émotion que nous apprenons le décès de Gilbert Hammouya, ancien ingénieur chimiste CNRS et figure emblématique de l’Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe de 1978 à 2006.

Hommage à Gilbert Hammouya (1946-2025)

Date de publication : 11/06/2025

Vie de l’Institut

Recruté à l’IPGP suite à l’éruption de la Soufrière de Guadeloupe en 1976-1977, Gilbert a été pendant près de 30 ans l’unique chimiste à l’observatoire, chargé des échantillonnages et analyses des gaz et des eaux de la Soufrière. Durant ces années il a constitué une série temporelle de données géochimiques sur les sources thermales et les fumerolles qui compte parmi les plus exhaustives jamais collectées sur un volcan actif dans le monde. Il a également assuré le suivi géochimique périodique des sources thermales et des fumerolles du volcan Soufrière Hills à Montserrat bien avant l’éruption de 1995, et a été en 1996 l’un des deux volcanologues français qui ont prélevé des gaz à 740°C sur le nouveau dôme de lave en extrusion trois semaines avant les premiers flux pyroclastiques. Enfin, Gilbert a aussi été impliqué dans la formation de volcanologues en Amérique centrale lors d’un programme de coopération régionale entre la France (CIFEG) et le CEPREDENAC.

D’une énergie débordante, Gilbert était passionné par la science, les volcans et la Soufrière de Guadeloupe en particulier. Il a arpenté inlassablement les pentes et le sommet de la Soufrière, très souvent seul, quelles que soient les difficultés de terrain et la météo capricieuse, réitérant ses mesures avec un enthousiasme indéfectible, une méticulosité toujours imaginative et une soif d’apprendre et de bien faire son travail, jamais rassasiés. D’une gentillesse inégalée, Gilbert était toujours disponible pour aider les collègues de l’observatoire, les missionnaires et étudiants sur le terrain. Gilbert était aussi une personne charismatique, pédagogue et extrêmement bienveillante qui a éveillé de nombreux jeunes aux joies et défis de la science, des observations de terrain et des analyses au laboratoire. Il aura marqué de son humanité et son altruisme tous ceux qui l’ont rencontré, et nous garderons de lui un souvenir impérissable.

Gilbert est décédé le 4 juin 2025 après plusieurs années de lutte contre la maladie. Ses collègues de l’IPGP et toute l’équipe de l’Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe adressent toutes leurs condoléances à son épouse, à ses enfants et petits-enfants.

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...

Inscrivez-vous à « Notre Planète »

Ce MOOC proposé par une équipe de l’Institut de physique du globe de Paris s'adresse à toute personne intéressée par les sciences de la Terre et souhaitant approfondir sa connaissance et sa compréhension de la planète sur laquelle nous vivons! Inscriptions ouvertes jusqu'au 1er juillet!

Date de publication : 10/06/2025

Évènements, Formation, Grand Public, Vie de l’Institut

MOOC Notre Planète

Ce MOOC vous est proposé par une équipe de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) sur la plateforme Fun MOOC. Il invite à découvrir, ou redécouvrir, l’histoire géologique de la Terre dans le système solaire. Cette année, son contenu sera enrichi par de nouveaux documents qui actualisent les sujets traités dans le cœur du MOOC. Nous allons également favoriser les intéractions entre les apprenants qui suivront le cours et des spécialistes de l’IPGP sur les questions traitées, d’abord par l’intermédiaire du forum de discussion du MOOC mais aussi avec des sessions de discussions en direct qui seront diffusées sur la chaîne Twitch de l’IPGP créee à cette occasion!

Ainsi, nous aborderons ensemble les scénarios favorisés pour expliquer la formation de notre planète il y a plus de 4,5 milliards d’années. Nous verrons ensuite la Terre géologique qui se refroidit depuis sa naissance, raison pour laquelle notre planète est encore active aujourd’hui, ainsi que les témoins de cette activité : les tremblements de Terre, le volcanisme, mais aussi le champ magnétique terrestre, enfin l’activité géologique de notre planète, qui traduit l’action des forces considérables qui ont façonné la Terre telle que nous la connaissons. Nous nous intéresserons aussi à la Terre sous les océans, et aux fonds océaniques qui recèlent une activité biologique très riche, qui nous interroge quant à la possible apparition de la vie dans les premiers kilomètres de la Terre solide.

Ce MOOC s’adresse à toute personne intéressée par les sciences de la Terre et souhaitant approfondir sa connaissance et sa compréhension de la planète sur laquelle nous vivons. Il est également tout à fait adapté à des élèves de lycée, des étudiants et étudiantes en Licence et Master de sciences de la Terre souhaitant renforcer leurs connaissances sur le sujet.

L’introduction sera mise en ligne le lundi 9 juin. Chaque semaine, vous pourrez découvrir un nouveau chapitre dès le lundi matin. À la fin de chaque chapitre, vous pouvez répondre à un questionnaire dont l’évaluation vous permettra d’obtenir un badge attestant de votre suivi et de votre réussite du MOOC. Nous vous invitons à demander votre badge dès votre inscription. Pour des raisons de traitement des données personnelles, la demande de badge en amont est nécessaire et obligatoire pour qui veut obtenir un badge pour ce MOOC. Nous vous invitons également à vous présenter dans le forum afin de vous familiariser avec ce mode de discussion et de faire connaissance. Vous pouvez également nous faire part de vos questions via ce forum. 

Bonnes découvertes dans le suivi de ce MOOC !

L’équipe pédagogique du MOOC Notre Planète

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...

Nouvelle parution : “Évolution(s) – Science, art et littérature” — Une contribution originale de Nobuaki Fuji, géophysicien à l’IPGP

L’ouvrage Évolution(s). Science, art et littérature, paru en mai 2025 aux éditions Matériologiques, rassemble les contributions de 18 membres de l’Institut universitaire de France (IUF) dont Nobuaki Fuji, géophysicien à l’Institut de physique du globe de Paris, qui signe le chapitre 18 intitulé " Évolution(s) vue(s) par un géophysicien ".

Nouvelle parution : “Évolution(s) – Science, art et littérature” — Une contribution originale de Nobuaki Fuji, géophysicien à l’IPGP

Date de publication : 02/06/2025

Évènements, Grand Public, Recherche

Pensée comme une œuvre collective et interdisciplinaire, cette publication prolonge les échanges du colloque organisé en 2023 sur le thème « Évolution(s) », en explorant les mutations du vivant, des langages, des techniques et des imaginaires.

Parmi les auteurs figure Nobuaki Fuji, géophysicien à l’Institut de physique du globe de Paris, qui signe le chapitre 18 intitulé « Évolution(s) vue(s) par un géophysicien ». À travers une réflexion personnelle mêlant science de la Terre et création musicale, ce chercheur propose une interprétation sensible de l’évolution, inspirée par les rythmes internes de notre planète. Sa contribution se distingue par l’originalité de sa forme illustrant la manière dont les tremblements du globe peuvent nourrir des résonances artistiques.

Cet ouvrage collectif souligne l’importance de l’interdisciplinarité dans la recherche contemporaine et témoigne de l’engagement de l’IPGP dans des dialogues entre science et société.

À propos du livre
Titre : Évolution(s). Science, art et littérature
Direction : Gisèle Séginger & Julien Yvonnet
Éditions : Matériologiques

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...

Nouvel éclairage sur l’origine de l’appauvrissement en éléments volatils de la Lune

La Lune intrigue depuis longtemps par sa surface aride, dépourvue d’eau liquide et soumise à des variations de température extrêmes. Ces caractéristiques traduisent un déficit marqué en éléments volatils, comme l’eau ou certains gaz. Les travaux récents menés par le doctorant Wei Dai, sous la direction de Frédéric Moynier, et par leurs collègues du CNRS au sein de l’équipe CAGE (Cosmochimie, Astrophysique et Géophysique Expérimentale) de l’Institut de physique du globe de Paris (CNRS/IPGP/Université Paris Cité), ont permis d’apporter des éléments de réponse quant à l’origine de cet appauvrissement, tout en confirmant une certaine homogénéité chimique à l’échelle lunaire. Ces résultats sont parus le 28 mai dans la revue PNAS.

Nouvel éclairage sur l’origine de l’appauvrissement en éléments volatils de la Lune

Écantillon de météorite lunaire

Date de publication : 28/05/2025

Évènements, Presse, Recherche

Les échantillons rapportés par les missions Apollo avaient déjà mis en évidence cette pauvreté en volatils, sans que son origine soit entièrement comprise. Grâce à lutilisation de méthodes isotopiques de nouvelle génération, les chercheurs ont pu montrer que cet appauvrissement résulterait dune évaporation importante survenue après un impact géant entre la Terre et un autre corps céleste, événement aujourdhui considéré comme à lorigine de la formation de la Lune.

Une analyse détaillée de météorites lunaires

Afin de mieux cerner l’étendue de ce phénomène, l’équipe de recherche a examiné des météorites lunaires, qui proviennent dimpacts ayant projeté des fragments de la Lune jusqu’à la Terre. Ces échantillons, distincts de ceux des missions Apollo, présentent des compositions légèrement différentes. Leur analyse a néanmoins révélé une cohérence isotopique et chimique avec les échantillons lunaires déjà connus, ce qui tend à montrer que lappauvrissement en volatils serait global, et non limité à certaines zones.

Des perspectives nouvelles pour l’étude de la Lune

Frédéric Moynier souligne : « Ces résultats permettent de mieux cerner les conditions de formation de la Lune et les processus thermiques qui ont pu influencer sa composition. Le fait de retrouver une telle homogénéité entre différents types d’échantillons constitue une avancée pour l’évaluation de la composition globale de notre satellite et la validation des modèles de sa formation. »

Vers de nouvelles confirmations avec la mission Change 6

La mission Change 6, qui a récemment permis le retour d’échantillons inédits en provenance de la face cachée de la Lune, offrira lopportunité de tester ces conclusions sur des matériaux encore jamais analysés. Ces données viendront enrichir la compréhension de lhistoire chimique et isotopique de la Lune, et pourraient confirmer les hypothèses avancées par l’équipe de recherche.

Source :

A whole scale volatile depleted lunar interior, PNAS

DOI: https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2422726122

Contacts :
IPGP : Pierre-Yves Clausse I I + 33 (0)6 51 67 84 83
CNRS : Bureau de presse I I +33 (0)1 44 96 51 51

Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...

VATMOS-SR : Une mission spatiale pour comprendre l’origine et l’évolution de Vénus candidate à l’agence spatiale européenne

Sous la direction de Guillaume Avice à l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) et de Christophe Sotin (Nantes Université, LPG), le projet de mission VATMOS-SR pourrait ouvrir une nouvelle ère pour l'exploration spatiale européenne. Fort de leur expertise en géochimie isotopique et en sciences planétaires, les chercheurs proposent avec des collègues de l’IPGP mais aussi d’autres scientifiques européens, américains et japonais cette initiative audacieuse : rapporter pour la première fois des échantillons de l’atmosphère de Vénus. Ces travaux s’inscrivent pleinement dans l’engagement scientifique de l’IPGP et du LPG à explorer les origines, l’évolution et la dynamique des planètes rocheuses.

VATMOS-SR : Une mission spatiale pour comprendre l’origine et l’évolution de Vénus candidate à l’agence spatiale européenne

Logo VATMOS-SR

Date de publication : 21/05/2025

Évènements, Recherche

Objectifs scientifiques : retracer l’origine et l’histoire de Vénus


Après un trajet de 4 mois vers Vénus, la sonde VATMOS-SR plongera dans l’atmosphère de Vénus pour échantillonner vers 110km d’altitudes plusieurs litres de l’atmosphère de la planète sœur de la Terre. Après un trajet de retour vers la Terre d’environ 8 mois, la récupération des échantillons après la rentrée atmosphérique permettra de déterminer en détail via des mesures dans les laboratoires :
L’origine des éléments volatils (C, N, O) dont les gaz rares (He, Ne, Ar, Kr, Xe) et donc l’origine de l’atmosphère de Vénus ;
L’histoire de la perte d’eau de Vénus par les mécanismes de fuite atmosphérique ;
L’histoire volcanique et notamment l’histoire de dégazage de la planète
L’analyse précise de ces échantillons permettra de répondre à deux grandes questions : Vénus a-t-elle été habitable dans le passé ? Pourquoi l’évolution géologique de notre planète sœur a-t-elle été si différente de celle de la Terre ?
Grâce à plus de 40 types de mesures isotopiques et élémentaires, la mission vise à comprendre pourquoi Vénus a connu une évolution radicalement différente de celle de la Terre malgré des modes de formation similaires.

Le soutien du CNES : un engagement humain et technologique


Le CNES joue un rôle central dans le projet en apportant un soutien stratégique sous forme de moyens humains via le PASO (Plateau d’Architecture des Systèmes Orbitaux) : ingénieurs, experts mission, spécialistes de la conception des technologies de rentrée atmosphérique et du vol interplanétaire. Dès les premières études de faisabilité (phase 0), le CNES a fortement contribué à la définition du concept de mission et a également apporté un soutien financier au proposant (G. Avice)

Le calendrier de la mission


Le projet est soumis dans le cadre de l’appel à projet ESA pour les missions de type F (pour « Fast ») avec le planning suivant :
Mai 2025 : dépôt d’un dossier préliminaire à l’ESA préparé par l’équipe scientifique
Été 2025 : première étape de sélection par l’ESA, étape critique pour déposer un dossier complet en 2026. Cette analyse portera sur la qualité scientifique, la faisabilité technique et le respect des contraintes budgétaires .
Fin 2026 : sélection officielle des missions retenues.
2034 : lancement prévu depuis Kourou par un lanceur Vega-C.
2035 : retour sur Terre des échantillons de l’atmosphère de Vénus, un an après le départ.

La sélection à l’été 2025 est donc déterminante : elle conditionnera la poursuite de ce projet stratégique pour l’Europe et pour la compréhension de l’origine et de l’évolution des planètes telluriques.

 
 
Dernières actualités
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Poste de directeur/directrice de l’institut de physique du globe de Paris
Le poste de directeur de l'Institut de physique du globe de Paris sera vacant à compter du 24 mars 2026.
L’IPGP se lance sur Twitch !
L’IPGP se lance sur Twitch !
Dans le prolongement du MOOC Notre Planète encore ouvert aux inscriptions, l’Institut de Physique du Globe de Paris lance sa chaîne Twitch officielle ...
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
Trois projets ERC advanced grant à l’IPGP : de nouvelles avancées en cosmochimie et sciences planétaires
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) vient d’obtenir trois financements du Conseil européen de la recherche (ERC), pour des projets advance...
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Météorologie active et chimie organique sur Titan : les nouvelles observations du télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST), en collaboration avec le télescope terrestre Keck II, a permis d'observer pour la première fois une convection...